L’   EFFET   PAPILLON

Ou comment se transformer pour transformer le monde

 

 

«  Le battement d’aile d’un papillon à l’équateur peut entraîner un tremblement de terre à l’autre bout du monde … ». Cette réflexion bouddhiste nous signifie l’interdépendance des phénomènes terrestres ; de là, la nécessité pour l’avenir de l’humanité de ne plus s’enfermer dans ses égoïsmes respectifs.

Avant de voir un papillon battre des ailes, la chenille doit se transformer ; et pour cela, elle s’intériorise dans sa chrysalide, sorte de chambre de conscience nécessaire pour passer de la chenille condamnée à ramper sur le sol, à la beauté du papillon qui vole dans le ciel.

 

Le monde matériel, terrestre, est essentiellement réactionnel, c’est-à-dire mortifère ; le Royaume spirituel est transcendant, strictement amour ; autrement dit générateur et créateur de vie.

« Nul ne pourra rentrer dans le Royaume, s’il ne redevient petit enfant… »Les quatre Évangélistes rappellent cet ordre fondamental du Christ. « Le véritable adulte est celui qui sait redevenir petit enfant, abolir son mental et se laisser porter par l’événement vers la Terre nouvelle de son être, en acceptant de ne rien comprendre (de ne plus se faire prendre par le fait pour ne plus tomber dans le jeu du fait). Là sur cette Terre nouvelle l’Intelligence lui sera donné ( l’Intelligence de Dieu : Sa Sagesse , Son Amour) ; il n’accusera personne, mais se remettra totalement en question pour que la lumière la plus pure pénètre en lui et que « les œuvres de Dieu se manifestent en lui » nous dit Annick de Souzenelle. La Sagesse de Confucius est de nous dire la même chose : « Celui qui se juge avec rigueur et  sévérité et reprend l’autre avec complaisance, évite les mécontentements ». Mécontentements de soi et mécontentements de l’autre.

Bouleversante aventure que celle de l’Homme !

Plus bouleversante encore celle du Fils de Dieu, le Christ, Je Suis, poursuivant sa Kenosis (sa « contraction » divine) jusque dans le corps animal de celui qu’Il crée : c’est l’Incarnation de Dieu en l’Homme pour que l’Homme devienne dieu, dit Saint Paul : c’est la genèse de l’Homme-dieu.

 

Mais l’homme dans le péché (l’extériorité) régresse dans la situation de sixième jour de la Genèse et reste confondu avec le monde animal, esclave de ses pulsions et proie du Satan. Son esprit dévoyé investit l’éros dans le seul monde extérieur de la sexualité et de l’acte procréateur : l’Éros divin générateur et créateur de vie au-delà de la création a disparu de son cœur. Son âme psychique est dévorée par le Satan qui en mange la poussière (multiplicité de ce qui pouvait devenir unité et fécondité) car, « quand le cœur s’en va où la passion l’entraîne, le cœur n’est pas réglé mais agité et troublé » dit Confucius ; et son corps que ne soutiennent plus ses corps plus subtils (âme et esprit),éteints, s’éteint à son tour. L’homme se livre à un processus de mort et son corps n’est plus qu’un objet de plaisir et de désir, dans lequel et pour lequel l’amour est absent. Sans les valeurs morales et spirituelles, la vie de l’homme n’est plus définie que par les valeurs matérielles qui font que l’homme existe mais ne vit pas. L’homme se livre à un processus de mort et l’on comprend que ce corps animal soit appelé en hébreu, Goph, cadavre. Le Christ le signifie pleinement en disant à l’un des siens : « Laisse les morts enterrer les morts, toi suis-moi. Va porter la Nouvelle du Royaume de Dieu. »

 

 L’immensité, malheureusement, des humains font le choix inconsciemment de la mort : ils refusent d’écouter, de voir, de comprendre ce qui est juste et bon d’être, de dire, de faire, ce qui est  nécessaire à la vie du monde à venir. Le besoin de satisfaire à des goûts, des envies, des besoins d’avoir, prévaut sur le sens de la nécessité d’être. Les illusions, les sentiments, les besoins de reconnaissance, les différentes actions dans lesquelles il est facile de se donner bonne conscience ; toutes ces satisfactions de l’Ego, prévalent sur la nécessité d’aimer son prochain comme soi-même. La sensiblerie témoigne chaque jour davantage de l’incapacité de l’homme à s’aimer, à transcender sa sensibilité, pour témoigner de cet amour à son conjoint, ses enfants, sa famille, ses amis, ses compagnons du devoir… Et ce, pour une simple raison que l’homme ne croit plus en Dieu. Or c’est Dieu Seul qui est Amour. « Sans l’Amour de Dieu, vous ne pouvez rien faire ! » Jn, 15.

 « Laissez venir à moi les petits enfants », ou«  Heureux les cœurs purs le Royaume de Cieux est à eux ! »Cette phrase du Christ signifie la pleine nécessité du Baptême. Les Enfants, au regard de Dieu, sont les êtres qui travaillent à redevenir humbles, simples et purs. Les « purs »sont ceux qui œuvrent pour la vie de l’autre, des autres,comme de la leur, qui font le sacrifice de leur vie : qui font de leur vie une union sacrée à Dieu pour la vie du monde.Nous voyons, comme fruit de l’inconscience des générations passées, de plus en plus d’êtres privés de la raison d’aimer ; qui sacrifient leur existence et celle des autres.

« Je suis le Semeur ; ma Parole est la Semence ; Vous devez porter le fruit de cette Semence » dit le Christ. Celui qui s’aime peut semer de l’amour. La colère, la jalousie,la valorisation des uns par rapport aux autres, sème la haine dans toutes les familles du monde entier !

« Qui n’a ni Dieu, ni maître, a Satan pour Maître » dit Saint Augustin. Depuis la genèse de l’humanité, l’homme a fait inconsciemment le choix du Satan qui entraîne sa chute en enfer ! Son inconscience transmise de génération en génération le fait tomber en enfer ; dans lequel il devient lui-même l’enfer pour lui et tous les autres, et crée l’enfer. C’est « le peuple d’Israël qui a toujours, comme du temps de Moïse, la nuque raide » : « Vous avez beau avoir des oreilles, vous n’écoutez pas ; vous avez beau avoir des yeux, vous ne regardez pas ; car l’amour vous fait peur !»Mc, 5. Pour recevoir l’Amour de Dieu, « vous devez renoncer à tout ce que vous avez, à tout ce que vous êtes, y compris vous -mêmes, pour porter ma croix dans le monde » dit Jésus; la Croix, étant la verticalisation de l’être. « Renoncer »signifie « se détacher »:sortir de l’esclavage pour retrouver la maîtrise.

Depuis la chute d’Adam et Eve, l’homme est condamné à se penser, à se croire, parce qu’il n’est pas (parce qu’il n’est plus).Il a fait le choix de la fausseté : des illusions, des sentiments, des besoins de penser, de croire, en oubliant de témoigner de ce qu’il est, en témoin de son amour inconditionnel de la vie. C’est pour cette raison que Dieu nous a envoyé Son Fils nous dire : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». La Sagesse et l’Amour de Dieu étant universels, ce Chemin est celui qui ramène l’Homme au cœur de sa « propre vie » où il est juif, parce qu’il est juste ; chrétien, parce qu’il consacre sa vie à la création d’un monde meilleur (« Devenez une pierre vivante pour participer à la construction de l’édifice) ; et musulman, parce qu’il se met sous le regard de Dieu à l’écoute de Sa Parole de Sagesse et d’Amour. « Celui qui se soumet » (étymologie du mot « musulman ») , c’est celui qui est humble, qui a « tué l’infidèle »(22e sourate du Coran), c’est-à-dire son propre ego, pour accomplir la troisième et dernière des prophéties : celle de la Vie Céleste, de l’Homme qui tourne toujours son regard vers Dieu.

La verticalité de la Croix du Christ en montrait le sens ; le pur esprit de l’Homme est le témoin de la Vérité dès cette vie sur terre, dans cette vie sur terre, pour cette vie sur terre.

L’intellect de l’homme le détourne de cette vérité, pour faire de la religiosité, qui n’est pas la religion, un instrument de division, de séparation, de conflit, et de guerre infinie, au service du Satan. Tant que l’homme sera gouverné par son orgueil, qu’il n’aura pas aboli son mental, il continuera à se penser, à se croire, à penser et à croire, qu’il a raison et que l’autre a tort. Il pratiquera le non-sens du « baptême » civil sans Jean le Baptiste ; et du « mariage civil » qui ne peut être qu’union civile. Les défenseurs de la laïcité ( du laïcat amputé de la spiritualité) s’acharnent à défendre le droit de l’horizontalité en opposition catégorique à la verticalité ! Comme si les êtres spirituels s’opposaient à travers le Mariage (l’Age de Marie)  à l’union civique ; comme si l’Esprit s’opposait à la Matière !

L’être matériel est condamné à se penser et à se croire parce qu’il n’est pas ; car si il était il ne se penserait pas. La pensée de l’homme occulte sa vie  dans l’esprit: la vie spirituelle est la vie au-delà du fait de ce qu’est ou n’est pas l’autre, de ce qu’il fait ou ne fait pas. Le sens de la vie spirituelle amène l’Homme à faire dans une quête inconditionnelle de l’unité. Il ne conditionne pas sa vie au fait ; il fait. « L’Amour est fort comme la mort »Cantique des cantiques , Ch 8 : comme la mort coupe de la vie ; l’amour coupe de la mort !

« Jésus n’est pas venu apporter la paix mais le glaive »Jn, 3. Ce glaive est la Parole de Dieu qui coupe l’homme du fait, de ses attaches au monde matériel. C’est par méconnaissance de la Parole que l’homme transgresse Ses lois de Sagesse et d’Amour! Il se retrouve, dès lors, sous la coupe de faux-maîtres, de faux prophètes, qui les assujettissent à des pensées, des croyances, diaboliques car mortifères.

L’homme inconscient est la proie du Satan-Ennemi à qui il confère la puissance, même s’il ne le sait pas, car : « qui n’est pas avec moi est contre moi » dit le Christ, dont les paroles appellent « une oreille qui entende… » une oreille qui peut-être est capable d’entendre : « celui qui ne reçoit pas l’Épée tue par l’épée ».

Le corps de l’homme est au service de l’une ou de l’autre ; il n’y a pas d’intermédiaire. Mais lorsque l’Homme reçoit l’Épée du Verbe de Dieu, il est empoigné dans la totalité de son être – Esprit, âme et corps – dans un souffle de vie illuminant, le souffle du Ressuscité.D’illuminé il est rendu illuminant. Le maître est celui qui reçoit, vit et transmet la Parole, selon le Seul et Véritable Maître. « Ce n’est plus moi qui vit ; c’est le Christ qui vit en moi » dit Saint Paul.

 

 « Celui qui retourne au cœur de lui-même n’a de cesse de combattre son ego pour combattre celui de l’autre « Il est facile d’aimer vos amis ; mais vous devez aimer vos ennemis » : les aider, les amener à l’écoute de la Parole qui est Amour. Ces ennemis sont là, c’est le miroir, le Satan, l’Adversaire que Dieu a créé, pour nous signifier que nous sommes d’abord nos propres ennemis, par nos manques d’écoute, de vision, de compréhension, de ce qu’il est juste et bon d’être, de dire, de faire, pour la vie de ce monde.

C’est notre Karma hérité de nos parents depuis des générations, des siècles, des millénaires. «  En ce qui concerne les maux dont nous ne sommes apparemment responsables : les calamités naturelles (le Déluge de Noé), les tourments occasionnés par autrui, les maladies, les accidents ; ces faits ne sont dus ni au hasard, ni à une volonté divine, ni à une prédisposition inéluctable ( les gènes), elles sont les conséquences de nos propres actions (ou inactions) ; des flèches que nous avons tirées et qui reviennent sur nous ». Matthieu Ricard (« le moine et le philosophe »). De même, Confucius : « Celui qui se juge avec rigueur et sévérité et reprend l’autre avec complaisance, évite les mécontentements ». Par le Dharma (l’enseignement des sages, des maîtres), nous allons au Samsara, à la vie meilleure.

 

« En toute chose il y a du Yin et du Yang ». Le maître est celui qui domine sa force intérieure (le Yin) comme sa force extérieure (le Yang). Ce Yin c’est le principe féminin de l’être, son Ischa, des hébreux. Le Yang, son principe masculin ; le Isch, des hébreux. L’Homme est séparé de son cœur et du Yod ( le germe divin) par le serpent (la tentation de l’extériorité).

L’homme «  marche de plus en plus sur la tête », parce qu’il occulte le plan spirituel qui est l’unité retrouvée depuis la chute du Paradis par Adam (Principe masculin de la Force, de la créature à l’Image de Son Créateur, pour la Création) et Eve ( Son Principe Féminin, pour la Genèse).

Sans l’unité retrouvée en lui , il ne peut s’unir à l’autre. « Charité bien ordonnée commence par soi-même ! » : la genèse (intérieure) et la création (extérieure) sont le sens de la Création de l’Homme !

Les Eaux du Baptême sont le sens de la conversion qui s’opère en l’Homme qui veille à toujours être dans l’esprit ; ce qui libère sa vie de l’esclavage d’une vie toujours conditionnée au fait. Ces libérations et purifications successives de l’âme et de l’esprit permettent à l’Homme de reprendre le chemin d’une marche à l’endroit, d’un chemin qui le ramène au cœur de lui-même, en sa vie en christ, où le « bois du supplice » (les combats pour la vie) se transforme en Arbre de Vie. Ce sont les Apôtres « qui ont été choisis afin qu’ils aillent et qu’ils portent du fruit ».

Malheureusement la Parole s’est perdue par le manque de Culture et de Tradition, et avec Elle l’unité entre les hommes. Et ainsi tout ce qui est sensé, originellement, être force, se transforme de plus en plus en faiblesse, et l’amour de son prochain se transforme en haine. « Si ces énergies potentielles ne sont pas retournées dans un travail d’intégration en forces de lumière, ce sont celles-là qui se retournent contre l’homme et déterminent maladies, accidents ou déferlements de violence. » dit A. de Souzenelle.

Nous avons tous un négatif qui est là pour nous empêcher d’être bien, de nous faire du bien, de faire le Bien (la genèse et la création) et nous pousser à nous faire du mal et à faire le mal…Il est là pour nous rendre de plus en plus aveugle et sourd à ce qu’il est juste et bon d’être, de dire, de faire, pour l’humanité d’aujourd’hui et, par voie de conséquence, pour celle de demain.

C’est le temps de la présence en soi qui crée le temps présent, et met l’Homme en présence de Dieu. Sans le temps présent il n’y a pas d’avenir…

Prisonnier de son ego (de son égoïsme, de son égocentrisme), dans son besoin de reconnaissance, en compensation de ses doutes, de ses angoisses, l’homme a perdu le sens de sa propre vie ; et sans vie intérieure, la vie extérieure disparaît provoquant le déluge, le déferlement de fatalités de plus en plus terrifiantes : la terreur s’empare des âmes des faibles, des humains !

 « Le Déluge, dit A. de Souzenelle, c’est l’inconscience de chacun d’entre nous. »

L’insouciance, l’inconscience de l’homme le rendent de plus en plus immature. C’est pourquoi A. de Souzenelle affirme : « L’adolescent et l’adolescente humanité d’aujourd’hui ne se rendent pas compte que celui qui n’enracine pas sa vie au plus profond de son être, ne l’enracine pas dans des terres extérieures ! » Elle ajoute : «  l’humanité toute entière n’a pas encore passé la Porte des Hommes ! » Ce qui signifie que nous sommes tous, à des niveaux différents, pour des raisons existentielles différentes, des exilés de la Vie. La Porte des Hommes est celle, qui nous permet de quitter nos terres d’Exil, pour retrouver la Terre Sainte de notre intériorité. Dans ces conditions, l’homme quitte ses yeux de chair, de faiblesse humaine, de dualité, pour se rendre à la vision du cœur. « Dans cette perspective, l’œil peut être identifié à la flèche qui traverse notre « tunique de peau » et lui assure la vision d’un monde qui transcende celui où nous emprisonne notre état de chute.Le transpercement de notre peau d’animal symbolise celui de notre conditionnement au monde phénoménal. L’œil se définit alors comme l’organe du monde transcendantal, du monde divin.

 

Nous devons rentrer dans ce renouveau charismatique qui est la Résurrection de la Chair : ce qui est cher au regard de Dieu, c’est l’unité retrouvée en soi comme en l’autre, grâce aux deux commandements du Christ : 

           -le Premier : « Tu aimeras Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, de tout ton esprit »

            -le Deuxième : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

 

Plus que jamais il est temps de ne plus penser ou de croire, mais d’agir au quotidien et porter sa croix dans le monde : le sens de la verticalité de l’être.

l’Amour est un acte qui engendre la vie ; le reste n’est que du sentiment ! Et le sentiment c’est ce qui ment ; ça n’amène que des ressentiments. L’éphémère doit s’effacer devant l’éternel ; le virtuel devant le réel ; l’homme devant Dieu…Ev selon St Matthieu : « les paroles sans les actes ne sont rien ! »

Le témoignage de la Foi c’est l’œuvre qu’elle accomplit pour la Vie. C’est la participation au Grand Oeuvre de Dieu.

C’est cette Foi qui « soulève des montagnes… ». Ces montagnes sont les Hommes fortifiés dans la Foi de Dieu : « Lui seul est mon rocher imprenable, mon salut, ma citadelle inébranlable » dit le Christ dans le psaume 61.

Cette Foi (fides,ei en latin) pour l’homme c’est sa fidélité à la Parole des sages, des maîtres, de Dieu. « Le malheur pour l’homme c’est son inculture » dit Platon. Comment alors ne pas transgresser les lois de sagesse et d’amour si on ne les connaît pas ? Alors, « demandez et vous obtiendrez ; cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira » dit Matthieu.

Cherchez le maître qui vous conduira. Car comme le dit Khaled Bentounès , maître soufi : « Le maître est un compagnon, un garde-fou, car l’orgueil est tellement puissant que celui qui a la prétention de cheminer seul a toutes les chances de se perdre ».Et « le maître extérieur n’est vrai que dans la mesure où il nous amène à cette dimension en nous-mêmes » dit A. de Souzenelle.

Les théologiens nous disent sans cesse: « Pour être sauvé il faut être sauveur ; et pour être sauveur, il faut être sauvé » . Le Sauveur c’est le Christ. Le Salut passe par le Christ ; par le retour de l’Homme à sa vie en christ : au cœur de lui-même ; où il reçoit la pleine Lumière que s’il n’est pas juif (juste), il n’est pas chrétien(aimant); et s’il n’est pas chrétien, il ne peut pas être musulman (vrai).

La Religion c’est l’Amour de Dieu Universel, Éternel, Inconditionnel…

Sans la religion, « ce qui relie » à soi comme à Dieu, il n’y a pas de religiosité possible. La religiosité est le reflet, au regard des hommes, de la religion intérieure de l’être à lui-même comme à Dieu. S’il n’est pas christique, il n’est pas chrétien ! Le Baptême mène à la Communion d’âme et d’esprit avec Dieu ; la Communion, à l’amour ; et l’amour à la Confirmation, dans la grâce de l’Esprit Saint, à la Ressemblance, qui est la genèse et la création.

Cette Religion est définie originellement par la connaissance de la Parole et de Ses commandements. Ils sont le Chemin de la Sagesse qui ramène l’Homme à Dieu : « Tu ne tueras point-Tu ne voleras point- Tu ne commettras pas d’adultère…etc » Ces dix Commandements sont le Chemin de l’Exode pour tout homme qui risque de continuer à perdre son âme, son esprit, sa vie, dans la Terre d’Exil de son extériorité. Quand Jésus est venu affirmer aux prêtres juifs, qu’Il était prêtre selon l’ordre de Melkidsédek ( de celui qui fait le sacré, c’est-à-dire l’unité), c’est pour signifier et témoigner par les miracles « qu’Il n’était pas venu abolir la Loi, mais l’accomplir ! »

 

Si Allah est Grand c’est pour que l’Homme soit grand, c’est parce que l’Homme est grand : c’est l’Homme plein de Sagesse et d’Amour de Dieu, pour que Sa Volonté s’accomplisse sur la Terre comme au Ciel.

« L’Esprit Saint, l’avez-vous reçu pour avoir pratiqué la Loi, ou pour avoir écouté le Message de la Foi ? Comment pouvez-vous êtres aussi fous ? Après avoir commencé par l’Esprit, allez-vous maintenant finir par la chair (Au lieu de vous tourner vers le Ciel, allez-vous vous tourner vers l’Enfer?) Auriez-vous vécu de si grandes choses en vain (Renieriez-vous le passé de vos ancêtres) ? Si encore ce n’était qu’en vain (si vous vous contentiez tout seuls de renier) ! Celui qui vous fait don de l’Esprit et qui réalise des miracles pour vous, le fait-il parce que vous pratiquez la Loi, ou parce que vous écoutez le Message de la Foi ? » Lettre de St Paul Apôtre aux Galates, 3 .

« Retourner à soi, c’est retourner à Dieu qui est en soi »dit A. de Souzenelle, c’est retrouver le Saint Nom de Dieu, Yahvé (YHWH), « Ce qui est, ce qui était et ce qui vient ». Quand l’Homme se coupe de ses racines, il n’est plus cet arbre de vie qui croit et porte du fruit. La croyance, la Croix du Yod, du germe divin, se transforme au cœur de l’Homme en croissance, en croix du sens à donner à la vie de ce monde…Et quand l’Homme déserte son cœur, il quitte sa relation à Dieu,et, au lieu d’enfanter de la vie, se génère à travers lui, le mal, le mal-être sur terre (le mal à être), la violence et la mort.

« Vous avez été choisis, afin que vous alliez et que vous portiez du fruit » dit le Christ aux Apôtres. Et « Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ni jamais soif, car il sera devenu la Source d’Eau vive et éternelle » .

La méconnaissance de la Parole rend l’homme in -connaissant, c’est-à-dire incapable de faire naître en lui, comme autour de lui, de la vie.

L’homme marche de plus en plus à l’envers, les pieds sur terre et la tête tournée vers l’enfer ! et c’est par un véritable renversement de la vapeur qu’il doit opérer en lui-même, en tournant à nouveau sa tête vers le Ciel, vers la Vraie Lumière, qu’il  pourra stopper ses processus d’involution et remettre l’humanité toute entière sur le chemin d’évolution. C’est le point qui définit le cercle ; c’est le cercle qui signifie le centre. C’est le un dans le tout ; c’est le Tout (Dieu) dans le un.

 

 C’est l’amour qui sort vainqueur de la mort, si toutefois l’homme reprend conscience qu’il « ne peut pas servir deux maîtres à la fois : Dieu et l’argent ». Le renoncement à l’Avoir, à avoir toujours plus, ramène l’homme à la conscience de l’être.

Comme Abram prêt à sacrifier son fils, par sa simple soumission à la Loi, sans l’intervention de Dieu il ne peut le sauver. La symbolique d’aller au sommet de la montagne est celle de l’élévation spirituelle de l’homme, celle qui fait qu’Abram devient AbraHam. Son renoncement à son fils tant désiré, est le passage de l’avoir à l’être. L’ascension, (l’accès à la montagne de Sion), transcende sa paternité biologique en Père de l’Humanité.Le sacrifice de l’agneau biologique, l’holocauste, signifie le besoin de l’homme de renoncer à l’avoir pour vivre la transcendance de son être. Il préfigure le Sacrifice de l’Agneau, le Christ, l’Être pur par essence, le passage, par la mort de l’être voué à la vie matérielle, à la vie éternellement spirituelle, « purement »divine. L’ Excarnation est le sens de l’Incarnation !

Oui ! « Dieu est grand ». Parce qu’Il est Seul à être Sagesse et Amour pour l’Homme !

Lettre de Saint Paul aux Galates,3 : « Frères, l’Écriture a tout enfermé sous la domination du péché, afin que ce soit par la foi en Jésus-Christ que la promesse s’accomplisse pour les croyants. Avant que vienne la foi en Jésus-Christ, nous étions des prisonniers, enfermés sous la domination de la Loi, jusqu’au temps où cette foi devait être révélée. Ainsi, la Loi, comme un guide, nous a menés jusqu’au Christ pour que nous obtenions de la foi la justification. Et maintenant que la foi est venue, nous ne sommes plus soumis à ce guide (la Loi). Car tous, dans le Christ Jésus, vous êtes fils de Dieu par la foi. En effet, vous tous que le Baptême a unis au Christ, vous avez revêtus le Christ ; il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre , il n’y a plus ni l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ-Jésus. Et si vous appartenez au Christ, vous êtes de la descendance d’Abraham : vous êtes héritiers selon la promesse ».

« Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. » Luc, 11.

 

La justification par la Loi doit laisser place à la justice de la Foi.

« Frères, si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi. On sait bien à quelles actions mènent la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le Royaume de Dieu. Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix,patience,bonté,bienveillance,fidélité,douceur et maîtrise de soi. En ces domaines la Loi n’intervient pas. Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit. » Galates, 5.

L’homme d’aujourd’hui au service d’une vie de plus en plus égotique, se place sous la coupe du Prince de ce monde ; Ce qui a pour but de créer les conditions favorables à l’escalade de la violence et de précipiter l’humanité toute entière en enfer.

L’insouciance, l’inconscience de l’homme matériel, sont les autels sacrificateurs de la vie de ses enfants. Tant que l’homme se pensera, se croira, et ne se mettra pas à l’écoute de la Parole des sages, des maîtres, de Dieu, par son manque d’humilité, son insouciance, son inconscience, son incapacité, voire son refus catégorique d’écouter et de voir ce qui est juste et bon d’être, de dire et de faire pour la vie du monde qui l’entoure, seront autant d’autels sacrificateurs de la vie de ses enfants. Sans la certitude de la Foi, la vie du monde à venir n’est plus assurée !

 L’homme matériel prend toujours des mesures d’arrière-garde, compensatoires, sans jamais prendre la mesure de son être, et de la nécessité du devenir de son être. Quand l’homme reverra le monde avec son cœur et plus avec ses yeux de chair, il réalisera que comme il est « l’un » il peut être le « tout » ; et que ce tout signifiera qu’il est bien «  un ». Uni pleinement, parfaitement à lui-même, il s’unira au monde.  D’être strictement matériel il redeviendra essentiellement spirituel et donc universel ! Pour cela il faut que l’homme redevienne conscient que sans la Miséricorde de Dieu, son cœur comme son esprit, sont miséreux. Le « pauvre » n’est pas le « miséreux » ! Le « pauvre » est celui qui sait détacher son âme et son esprit du fait. « Heureux les pauvres de cœur et d’esprit, le Royaume des cieux est à eux ». Ev, de Matthieu. Le « miséreux » est celui qui ne possède plus rien.

Mais la misère matérielle n’est là que pour signifier, révéler la misère de cœur et d’esprit de toute l’humanité ; l’un n’étant que le reflet de tout ce que n’est pas l’autre ! Tant que l’homme continuera à construire des tours de la finance à côté de bidonvilles ou à leur place ; tant que l’homme volera, tuera,violera, assassinera, il perdra son humanité qui régressera au monde animal du 6e jour de la Genèse. Les animaux privés de raison que sont devenus les humains, disait Maître Echkart au Moyen-âge, créeront de plus en plus de bêtes sauvages et féroces. C’est par le retournement du 6e jour de la genèse en 9e jour (l’image du Yin et du Yang) que l’homme revivra dans la pleine Lumière de la Vie.

 

« Qui s’élèvera sera abaissé ; qui s’abaissera sera élevé ! »dit l’Évangile. « Les grands de ce monde »font le choix du paraître, à défaut d’être. Leur conscience, sous couvert d’humanité ou même de religiosité,n’est au service que d’intérêts plus grands, c’est-à-dire plus obscurs, pour la vie de l’humanité. « A quoi cela vous sert-il de construire de nouveaux silos quand les vôtres sont déjà pleins?Vous ne pourrez pas tout emporter ! »dit encore l’Évangile.

Le réchauffement de la planète, au-delà de l’avis des scientifiques, n’est que le reflet des flammes de l’Enfer dans lesquelles l’homme brûle le peu qu’il lui reste de sens de la vie. L’image médiatique de l’apologie de la mort, cultive la mort depuis le plus jeune âge, et crée des êtres encore plus forts qui ont désormais le culte de «  la mort extrême »! L’imaginaire devient actuel de la vie quotidienne ; le virtuel se transforme de plus en plus en réel.

« Le sens de la vie c’est de la rendre vivante »disent les théologiens. « La porte de salut c’est l’intériorité ». Le vivant est celui qui vit en lui, avec lui et pour lui ; et cette « résurrection de la chair (de l’unité de la vie en soi, pour soi) pourra rendre ce monde, de plus en plus mortifère, à nouveau vivant. C’est par le détachement impassible, par des morts symboliques qui amènent à des résurrections successives, que l’homme est rendu de plus en plus vivant…Si « l’homme ordinaire est en vie ; seul le sage est vivant » dit Confucius.

Ne cherchons plus les moyens de survivre aux désastres de l’apocalypse ; cherchons à revivre à la lumière de l’Apocalypse de Jean et de Daniel qui nous révèlent la Lumière de la Vraie Vie : tant que l’homme désertera son cœur, il créera de véritables déserts conjugaux, familiaux, sociaux, spirituels, qui créeront les déserts existentiels de la planète terre.La terre d’exil de l’homme c’est son extériorité. S’il laisse ses terres intérieures en jachère, il ne récoltera plus que ronces et épines. Il faut qu’il quitte la petite histoire de l’humanité, pour suivre le Chemin de l’Exode qui le ramène à la Terre Sainte de son intériorité pour participer à la Grande Histoire Biblique de l’Humanité. Son esprit sera alors couronné par la Grâce de l’Esprit Saint pour la sanctification de la vie du monde qui l’entoure. Par le passage de la Porte des Hommes, du sensible à l’intelligible, l’homme retrouve la symbolique de la vie. L’homme dans le fait est condamné à ne faire que constater le fait et à chercher des moyens compensatoires au fait ; l’homme éclairé reçoit le sens de la vie dans l’au-delà du fait. Et, le premier au-delà, c’est l’au-dedans (l’Eau du dedans du Baptême).

Les problèmes d’augmentation croissante de la démographie et de diminutions des richesses nécessaires à la survie des populations sont consécutifs à la désertification du cœur et de l’esprit de chacun ! L’orgueil de l’homme lui a fait quitter les terres fertiles de son cœur et de son esprit, pour les chimères d’un ailleurs qui n’est, en aucun cas, un au-delà !

La multiplication des voyages extérieurs et leur pollution atmosphérique n’a pas pour destination première de remédier à la misère du monde ! Partout dans le monde,le Satan s’est emparé de l’âme et de l’esprit de l’homme pour en faire un être strictement matériel, dont la revendication du « dieu profit » ne s’ établit que sur le terrain de la misère. Il l’a privé, vidé, de sa «  substantifique moelle » : la capacité de vivre en lui, avec lui, pour lui ; et selon la Loi « d’aimer son prochain comme soi-même », de vivre avec l’autre, pour l’autre.

Les martyrs, au contraire, dans tous les âges et toutes les cultures, ont affirmé par leur vocation de leur vie à Dieu, qu’on pourrait prendre leur vie, mais pas leur âme ni leur esprit qui appartiennent à Dieu. L’appartenance à Dieu est signifiée pleinement par le Christ sur la croix : « Père ! Ta Volonté, non la mienne ! »

Mais heureusement que les nano-technologies arrivent pour traiter toutes les maladies ! La manipulation des consciences par les médias, nous préparent, avec l’aide des instituts de recherche très compétitifs (entre eux) à la robotisation de notre vie, en attendant la robotisation de l’homme lui-même : sa transformation en robot…

Les centres de recherche sont tous des centres d’intérêts pour les hommes de la finance; est-ce-qu’ils sont tous intéressants pour la santé de l’homme et son avenir ? Le progressisme en la matière n’est pas le progrès de l’homme, en l’homme, pour l’homme. Quand l’homme cherche à se donner bonne conscience, c’est que sa conscience n’est pas pure, n’est pas porteuse de vérité, mais d’illusions ! Le transhumanisme que revendique bon nombre de « responsables » dans « un tout sécuritaire » est un progrès de la matière qui fait de plus en plus de l’homme un être matériel, esclave de la matière qu’il crée. Les biens qu’elle apporte sont de plus en plus séduisants, de plus en plus efficaces et toujours plus éphémères.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »dit Rabelais ; et « celui dont la clairvoyance ne s’étant pas loin sera bientôt dans l’embarras »dit Confucius.Si l’homme a perdu la raison, il ne pourra pas prendre à nouveau le chemin de la tempérance, du temps fini de l’errance…

Sans les quatre vertus cardinales de Justice et de son pendant la Clémence- de Tempérance- de Force et de Prudence, les hommes opposeront toujours entre eux des valeurs économiques, sociales, politiques, familiales ou religieuses…etc, définies par leur appartenance à telle culture, à telle tradition, ou à tel milieu social, sans jamais porter de regard sur l’autre avec son cœur.

 

L’avenir de l’homme ne peut passer que par l’homme, avec l’homme en l’homme. Le respect de l’homme pour la Nature passe par le retour à son humanité (sa vie intérieure) et à sa nature divine originelle ; car sans la création de la vie en lui, il ne pourra plus créer de vie autour de lui ; Il deviendra de plus « l’ homme cancer qui se détruit et qui détruit » au lieu de devenir, de redevenir, « l’homme-dieu » qui se crée et qui crée. « Pourquoi Dieu s’incarne en l’homme c’est pour que l’homme devienne dieu »dit Saint Paul.

Si l’homme n’est pas rendu à nouveau vertueux par son retour aux vertus cardinales, il ne retrouvera pas la dignité qui est sensé être la sienne. Il ne pourra dans ce cas recevoir la Grâce des trois vertus théologales d’Espérance, de Foi et de Charité ; « la plus grande étant la Charité. » affirme le Christ. « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »Et,« Partout où vous vous réunirez en mon nom, je serai parmi vous. »

 

« Le 21e siècle sera spirituel ou ne sera pas ! » dit Malraux. Dieu nous enseigne sans cesse le sens véritable des mots amour, vérité, justice et paix. Ce que nous rappelle le Psaume 84 :

« Amour et Vérité se rencontrent,

Justice et Paix s ’embrassent ;

La Vérité germera de la Terre

Et du Ciel se penchera la Justice. »

Rappelons- nous encore cette intervention de Dieu pour son peuple d’Israël (du Ish, masculin de l’être, qui retourne au El, à Lui, à Dieu) : « Écoutes Israël ! Quand donc écouteras-tu ma Parole avec ton cœur ?… Sans quoi il n’y aura sur cette terre que pleurs et grincements de dents. »

La Terre Sainte de l’Humanité toute entière c’est le cœur de l’Homme, de chaque homme.

« Vous tous, enfin, vivez en parfait accord, dans la sympathie, l’amour fraternel, la compassion et l’esprit d’humilité. Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, invoquez sur les autres la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage cette bénédiction. » 1 Pierre.

L’homme dans le fait fait le choix de la fatalité ; l’homme dans l’esprit, de la spiritualité ! « Que celui qui a des oreilles entende ! » Les 22 chapitres de l’Apocalypse de Jean sont ponctués de cette parole.

 

L’Espérance de Dieu, c’est le Père qui fait sortir l’Homme de l’errance en lui envoyant Son Fils … Elle remplit l’homme d’espoir : Elle est la Lumière qui apparaît dans le noir des ténèbres, comme le signifie ce Proverbe bouddhiste : « Si je mets ma goutte d’eau dans le creux d’une main, le soleil aura tôt fait de l’assécher ; mais si je mets ma goutte d’eau dans l’océan, le soleil devra assécher l’océan entier pour assécher ma goutte d’eau ! »

« Nous ne perdons pas courage, et même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre détresse du moment est légère par rapport au poids vraiment incomparable de gloire éternelle qu’elle produit pour nous. Et notre regard ne s’attache pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas ; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel ». Ev de St Paul Apôtre aux Corinthiens (ch 2)

Nos transmutations successives au cœur de nous-mêmes par le détachement du fait, nous transforment et nous rétablissent dans la volonté, le courage et la force pour transformer le monde …

L’Homme rétabli dans son intégrité est redevenu le Temple de Dieu, le Temple de le Création !

« Détruisez ce temple ; je le rebâtirais en trois jours » … Que celui qui a des oreilles entende !

 

Une réflexion sur “L’ EFFET PAPILLON

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